La réserve naturelle de Camargue a été créée en 1927 afin de protéger les espèces végétales et animales. Elle s'étend sur 13117 hectares dont une grande partie est formée par l'étang de Vaccarès, du latin vaccarum regio (pays de vaches). C'est un vaste étang d'eau saumâtre qui couvre 6600 hectares s'étalant sur 12 km et d'une profondeur 1,50 m.
Les dunes constituent le dernier rempart avant la mer et permettent de diminuer l’énergie de la houle et de bloquer les avancées marines lors des tempêtes. Malgré la sécheresse, des espèces animales et végétales vivent dans les dunes (lézard, oyat, lys maritime...) et contribuent ainsi à leur protection contre l’érosion.
La riziculture est présente en Camargue essentiellement depuis l’après-guerre. Elle utilise une irrigation d’eau douce et un drainage important permettant de valoriser les terres les plus salées. La culture annuelle débute au printemps par le nivellement des terrains. Semé fin avril, le riz sort de l’eau en mai et est récolté en septembre-octobre. C’est à cette occasion que se déroule la fête des prémices du riz à Arles et à Salin-de-Giraud.
Le Petit-Rhône est un bras du delta du Rhône qui marque la limite administrative entre les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, entre les départements des Bouches-du-Rhône (13) et du Gard (30) et de manière plus symbolique entre la Camargue gardoise et la grande Camargue. Il se sépare du Grand-Rhône au nord d’Arles pour rejoindre la mer Méditerranée à proximité des Saintes-Maries-de-la-Mer.
15 mai 2016: Camargue: autour de Bauduc: 28 km, 7h33La réserve naturelle de Camargue a été créée en 1927 afin de protéger les espèces végétales et animales. Elle s'étend sur 13117 hectares dont une grande partie est formée par l'étang de Vaccarès, du latin vaccarum regio (pays de vaches). C'est un vaste étang d'eau saumâtre qui couvre 6600 hectares s'étalant sur 12 km et d'une profondeur 1,50 m.
Les dunes constituent le dernier rempart avant la mer et permettent de diminuer l’énergie de la houle et de bloquer les avancées marines lors des tempêtes. Malgré la sécheresse, des espèces animales et végétales vivent dans les dunes (lézard, oyat, lys maritime...) et contribuent ainsi à leur protection contre l’érosion.
La digue à la mer a été construite en 1859 pour protéger la Camargue des intrusions marines. Les échanges d’eau entre la mer et les étangs se font par l’intermédiaire de vannes, appelés pertuis.
Trois phares ont été construits en Camargue pour éviter les naufrages dont les marins avaient la hantise à cause de l’absence de relief et de contour précis : le phare de Faraman visible à près de 55 km, le phare de Beauduc et le phare de la Gacholle. Ce dernier a une hauteur de 17 mètres et est alimenté par une éolienne. Les marins le distinguent par son feu vert, blanc et rouge.
Le cheval Camargue est une race très ancienne reconnue
en 1978 et descendrait du cheval préhistorique de Solutré. Mesurant environ 1,40m au garrot, il est rustique, endurant et courageux. Son poil sombre à la naissance prend sa couleur définitive vers 4 ans. Elevé en Camargue, il vit sur de grands pâturages. Il est non seulement le compagnon du gardian mais également son outil de travail indispensable pour l’élevage des taureaux. Il permet par ailleurs aux touristes, l’activité de randonnée équestre.
Les étangs des Impériaux et du Malagroy (classés Réserve départementale), ont été acquis par le Conseil général des Bouches-du-Rhône en 1964 pour protéger ces milieux naturels fragiles (2770 hectares) qui abritent de nombreuses espèces d’oiseaux limicoles (barges, chevaliers, bécasseaux…), et de canards (colverts, siffleurs, sarcelles d’hiver…) attirés par l’importante faune d’invertébrés.
16 mai 2016: Camargue: découverte ornithologique: 3 km, 1h10
Le Domaine de Méjanes est une ancienne demeure fortifiée
des Templiers du XIIIe siècle, dont une partie des bâtiments date du XIe siècle. Acquis par Paul Ricard en 1939, le Domaine est maintenant une propriété à vocation agricole et touristique qui permet de découvrir toutes les richesses du milieu naturel camarguais, à pied, à cheval, à VTT ou avec le petit train.
Le guêpier d'Europe: dessus brun, dessous vert-bleu, gorge jaune à collier noir, ailes et queue vert olive, on croirait le guêpier échappé d’une volière exotique. Cet oiseau, que vous pouvez apercevoir au printemps et en été, creuse son nid dans les talus ou les berges de canaux. Il est friand de guêpes et d’abeilles, d’où son nom.
Les oiseaux migrateurs: grâce à sa tranquillité et aux ressources alimentaires qui s’y trouvent, la Camargue est un véritable carrefour de voyage pour les oiseaux migrateurs. Deux grandes saisons rythment l’année. Septembre voit arriver d’Europe du Nord et de l’Est les migrateurs transsahariens qui vont vers l’Afrique. En mars, c’est le retour des hivernants d’Afrique. Certaines espèces comme les canards et les passereaux passent l’hiver en Camargue.
Les flamants rose: Emblème de la Camargue, le flamant rose doit en partie sa couleur au carotène contenu dans sa nourriture. Dès le printemps, les flamants nichent en colonie, le mâle et la femelle couvent à tour de rôle l’unique oeuf déposé dans un nid de boue. Gris à la naissance, le jeune flamant sera capable de voler vers 10 semaines et prendra sa couleur rose vers 3 ans.
16 mai 2016: Camargue: plage de Piémanson: 11 km, 3h19
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